FERMETURES DE CLASSE
Au primaire
Dans le cadre du dédoublement des classes de CP et CE1 en REP+, l'Education Nationale est amené à revoir la répartition des enseignants dans toute la France. Cela a
donc pour conséquence des fermetures de classes, des classes surchargées (30 élèves par classe voir plus en cas d'absence d'enseignant) et des classes doubles niveaux subis par
les élèves et les enseignants . L'AIBCN soutient le principe de dédoublement des classes en REP+ à condition que cela ne soit pas au détriment de la qualité d'apprentissage et le
bien-être des enfants à l'école.
C'est pourquoi 3 des 4 écoles de Bois Colombes Nord dont Saint Exupéry et Jules Ferry Maternelle (concernées par ces fermetures) ont été fermées à l'unanimité le mardi 6 février 2018 en raison d’un appel à la grève lancé dans le cadre des discussions autour de la carte scolaire départementale.
En effet, Les discussions concernant les ouvertures et fermetures de classes ont commencé dans les Hauts-de-Seine. L’école maternelle Jules Ferry et l’école Saint-Exupéry se mobilisent car la fermeture. La décision de l’Education Nationale est basée sur des évaluations d’effectifs imprécises et sur des statistiques démographiques tronquées.
C'est pourquoi 3 des 4 écoles de Bois Colombes Nord dont Saint Exupéry et Jules Ferry Maternelle (concernées par ces fermetures) ont été fermées à l'unanimité le mardi 6 février 2018 en raison d’un appel à la grève lancé dans le cadre des discussions autour de la carte scolaire départementale.
En effet, Les discussions concernant les ouvertures et fermetures de classes ont commencé dans les Hauts-de-Seine. L’école maternelle Jules Ferry et l’école Saint-Exupéry se mobilisent car la fermeture. La décision de l’Education Nationale est basée sur des évaluations d’effectifs imprécises et sur des statistiques démographiques tronquées.
C’est pourquoi, les associations de parents d’élèves de l’école, l’AIBCN et la FCPE, soutiennent les enseignants dans leurs démarches et se mobilisent pour empêcher au maximum ces fermetures de classes.
La situation de l'école Saint-Exupéry est d'autant plus préoccupante quand on sait que depuis septembre, il y a eu un renouveau dans sa direction, dans son
équipe et dans ses projets. L’équipe actuelle fait un travail remarquable, et les parents savent à quel point la stabilité d’une équipe, d’une année sur l’autre, est essentielle pour mener à bien
les projets pédagogiques : nous espérons donc conserver la plupart des enseignants l’an prochain. La mairie nous a fait part de l’énergie avec laquelle cette équipe s’emparait des projets et
propositions culturelles de la ville.
Le début d’année a donc connu une mobilisation sans précédent : nous avons appris fin janvier que l’Education Nationale envisageait de fermer un poste sur notre école. Au lieu de nous faire fuir, cette décision doublement absurde, mais fort heureusement non définitive, n’a fait que fédérer les parents d’élèves de l’école : ils se sont réunis pour créer un collectif indépendant, le Collectif Saint-Ex 92. Ce collectif est né en 4 jours et s’est illustré dans des actions fortes et médiatisées, notamment l’occupation de l’école Saint-Exupéry pendant 3 jours et 3 nuits.
Pour mieux comprendre le contexte :
Le début d’année a donc connu une mobilisation sans précédent : nous avons appris fin janvier que l’Education Nationale envisageait de fermer un poste sur notre école. Au lieu de nous faire fuir, cette décision doublement absurde, mais fort heureusement non définitive, n’a fait que fédérer les parents d’élèves de l’école : ils se sont réunis pour créer un collectif indépendant, le Collectif Saint-Ex 92. Ce collectif est né en 4 jours et s’est illustré dans des actions fortes et médiatisées, notamment l’occupation de l’école Saint-Exupéry pendant 3 jours et 3 nuits.
Pour mieux comprendre le contexte :
- 4 Conseils Départementaux de l'Education Nationale (CDEN), commissions départementales de l’Education nationale, décident des créations/suppressions de postes dans chaque école du département : 2 en février, une en juin et une en septembre.
- Ces CDEN se basent sur les chiffres fournis par la municipalité (chiffres encore imprécis car le calendrier d’inscription court encore) et sur des algorithmes et des statistiques basées sur les années précédentes qui révisent à la baisse les chiffres municipaux
- Ces CDEN ne tiennent aucun compte des programmes immobiliers en cours de construction (comme c’est le cas à Bois-Colombes).
En tant qu’Association de parents d’élèves, et avec d’autres APE à nos côtés également impliquées dans la défense de leurs écoles, nous avons travaillé
intensivement : Rédaction d’une pétition, tracts et affiches, pétition numérique, rédaction d’un long courrier accompagné des pétitions à
Mme Sammut, notre Inspectrice d’Académie et à Mme FIS, notre Directrice Académique des Services de l'Éducation Nationale (DASEN), rencontre avec de nombreux interlocuteurs, participation à des
manifestations devant l'école.
Nous avons multiplié les contacts avec la mairie et avec l’inspection, que nous avons appelées et rencontrées.
Sans prendre en compte les 67 premières signatures de l'école Saint-Exupéry, les 150 autres qui ont suivies, et les actions entreprises, la première Commission s’est prononcée le 6 février pour la fermeture de classe à Saint-Exupéry ainsi qu’à Jules Ferry Maternelle.
En réaction à cette décision, des parents d’élèves de l’école Saint-Exupéry se sont constitués en collectif indépendant, prêts à s’investir dans la lutte et la défense et également dans la vie quotidienne et les projets pédagogiques de l'école en devenir. L'AIBCN a apporté son soutien à ce collectif, et a appelé à rejoindre certaines manifestations qu’ils ont organisées.
En parallèle, la municipalité est parvenue à obtenir des informations supplémentaires sur les familles arrivant dans le nouveau quartier, et elle a apporté un nouveau dossier chiffré à notre inspectrice, la veille de la 2eme commission, afin de peser sur les décisions du lendemain.
Malgré les actions conjuguées de la mairie et des parents d’élèves, la 2eme CDEN n’a pas changé une virgule au document signé le 6 février, et toutes les fermetures de classes prononcées le 6 février pour le département des Hauts-de- Seine ont été validées le 15 février, sans aucune prise en compte de nos spécificités, ni d'aucune autre d'ailleurs. Le cas par cas sera donc reporté au mois de juin, date à laquelle les effectifs de la rentrée seront connus. Le combat continue...
Nous avons multiplié les contacts avec la mairie et avec l’inspection, que nous avons appelées et rencontrées.
Sans prendre en compte les 67 premières signatures de l'école Saint-Exupéry, les 150 autres qui ont suivies, et les actions entreprises, la première Commission s’est prononcée le 6 février pour la fermeture de classe à Saint-Exupéry ainsi qu’à Jules Ferry Maternelle.
En réaction à cette décision, des parents d’élèves de l’école Saint-Exupéry se sont constitués en collectif indépendant, prêts à s’investir dans la lutte et la défense et également dans la vie quotidienne et les projets pédagogiques de l'école en devenir. L'AIBCN a apporté son soutien à ce collectif, et a appelé à rejoindre certaines manifestations qu’ils ont organisées.
En parallèle, la municipalité est parvenue à obtenir des informations supplémentaires sur les familles arrivant dans le nouveau quartier, et elle a apporté un nouveau dossier chiffré à notre inspectrice, la veille de la 2eme commission, afin de peser sur les décisions du lendemain.
Malgré les actions conjuguées de la mairie et des parents d’élèves, la 2eme CDEN n’a pas changé une virgule au document signé le 6 février, et toutes les fermetures de classes prononcées le 6 février pour le département des Hauts-de- Seine ont été validées le 15 février, sans aucune prise en compte de nos spécificités, ni d'aucune autre d'ailleurs. Le cas par cas sera donc reporté au mois de juin, date à laquelle les effectifs de la rentrée seront connus. Le combat continue...
Au collège
Nous avons envoyé un courrier au Recteur de l'Académie de Versailles pour lui demander de revoir à la hausse la dotation horaire du Collège J Mermoz pour la
rentrée 2018.
En effet, dans l'état actuel des choses, les collégiens qui arriveront à Bois Colombes pour la rentrée 2018 n'auront pas de place dans le collège Mermoz et seront donc resectorisés sur Gennevilliers, Asnières ou Colombes. Ce qui ne nous paraît pas très acceuillant pour une ville comme la nôtre.
En effet, dans l'état actuel des choses, les collégiens qui arriveront à Bois Colombes pour la rentrée 2018 n'auront pas de place dans le collège Mermoz et seront donc resectorisés sur Gennevilliers, Asnières ou Colombes. Ce qui ne nous paraît pas très acceuillant pour une ville comme la nôtre.
Par conséquent, nous avons aussi alerter la mairie sur ce sujet afin qu'elle puisse engager des démarches parallèlement à notre action afin de soutenir notre
demande d'augmentation de la dotation horaire.